23/07/2008

Zzzzzombie!

Et le chapitre 15: la suite de celui de ce matin. Plus qu'un chapitre avant la chute de l'acte 1.
Rien de nouveau sous le soleil, à part un petit fanart toujours de alab.

Bonne lecture

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XV


A la réflexion, c’était un bien bel euphémisme que d’affirmer les attentions hostiles du nouveau groupe. Sans cesser de se demander qui ils étaient, Guillaume ordonna le repli généralisé du groupe dans la maison, et la levée des herses. Certes, cela pouvait sembler disproportionné pour un groupe d’à peine une dizaine de personnes, mais il valait mieux prévenir que guérir, comme le répétait son père. Il ordonna aux personnes les plus faibles de se replier dans les étages supérieurs, tandis qu’une section restreinte s’occuperait de maintenir les nouveaux venus à distance respectable s’ils les attaquaient.

Les minutes passaient, et le groupe ennemi n’avait toujours pas lancé l’assaut. Ils étaient, semble t’il, intéressés par la viande d’un chien qui les avait attaqué. Depuis son poste d’observation, Guillaume les vit dans leurs vêtements déchirés, arracher consciencieusement la tète du chien, puis aspirer la moelle de ses os. Ils affirmaient ainsi que, même si leur forme était encore humaine, leurs préoccupations relevaient du tribalisme le plus affolant, et qu’ils n’hésiteraient pas à abattre de jeunes personnes innocentes pour se sustenter.

Olivier sortit alors, munis d’un fusil et d’un katana, tandis qu’Arthur et Delphine l’apostrophaient sur sa témérité. Il épaula et tira dans le dos de celui des non morts qui lui semblait être le chef. Le bruit mat qui en résultat ne fit qu’attiser les craintes du groupe. Les quatre ressuscités se tournèrent alors vers lui, et, sans un mot, le chargèrent. Paralysé par la terreur, ce fut deus ex machina qu’il en réchappa. Eudes l’avais en effet saisit au collet, et tandis que celui-ci était ramené manu militari dans la maison, Guillaume et Tanguy affirmaient toute leur dextérité au lancer de Molotov. Ils firent ainsi tomber trois des assaillants avant de retourner à l’intérieur. L’ultime survivant décampa à toute jambe tandis qu’une odeur de barbecue et une plainte suraiguë s’élevait des cadavres enflammés.

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