21/07/2008

écologie mon amie: chapitre 12

Encore un chapitre nocturne aujourd'hui. Je dois avouer que ce sont vraiment mes préférés. Peut être a cause du fait que j'écris pendant la nuit, ou alors pour l'ambiance qui s'en dégage, avec son silence et son calme.
Pour répondre a des questions qui ne me sont pas posés (j'ai seulement une dizaine de lecteurs, dont un petit nouveau venant de l'est de la France. Youpi!), beaucoup d'éléments sont "réels". Comprenez par la que je m'inspire de lieux, de personnes et de faits que je connais. Et tant pis si ça n'est pas suffisamment palpitant (tybbau, dont le blog a été ajouté hier au soir, se reconnaitra)


XII

C’était l’Italie. Du moins les paysages le laissaient supposer. Il avançait dans une sorte de centre commercial, étrangement construit. Des formes passaient à sa droite et à sa gauche, cependant, elles ne semblaient pas le voir, et se diriger vers un lieu distinct. Désireux de savoir où, il s’approcha du comptoir qui faisait une promo sur la viande hachée de baleine

Eude lui flanqua une claque sans ménagement. A l’heure de relève dépassée de cinq minutes, et aux cernes sous les yeux de ce dernier, il conclut qu’il était temps de descendre prendre son tour. Sa collègue l’attendait déjà en bas, assise dans son siège, et visiblement déjà prête à repartir dans ses rêves. Souhaitant avant tout être seul, afin de pouvoir réfléchir calmement à la situation globale, il l’envoya s’allonger sur un des canapés du salon, pendant qu’il faisait sa ronde. Après un temps plutôt cours à envisager les diverses possibilités, il conclut qu’il ne pouvait convenablement émettre un jugement sans connaitre l’état du monde.

Il alluma à pas de loup la télévision du living, et la calla sur BFM TV, tout en gardant le son extrêmement bas. Les images des restes du monde civilisé d’hier n’étaient absolument pas rassurantes. Tas de ruine fumante dans certaines villes comme Atlanta, soumise au pillage des survivante, qui se ruaient sur les objets de valeur ; tas de chair putréfié pour d’autres villes comme Milan, Lyon ou Moscou. Abasourdis par les images de mort, il conclut que le mieux qu’il avait à faire était de veiller sur ses hommes, et de lancer des appels aux survivants, afin de les regrouper dans des lieux sur, où, peut être, l’espèce humaine aurait des chances de prospérer a nouveau.
Retournant à son poste, il fit une halte au chevet de sa coéquipière, moins de deux mètres plus loin. Ignorant le bruit, sans doute abrutie par la fatigue et l’heure, elle s’était paisiblement endormie sur le canapé en cuir noir du salon, et dormait la bouche ouverte, sans aucun doute dans un monde meilleur. Emu par l’ingénuité d’un tel spectacle, il disposa une couverture sur son jeune corps, et dégagea ses cheveux blonds qui tombaient dans ses lèvres entrouvertes. Las, et harassé par sa journée, il s’allongea sur un des tapis du salon, sa hache tout de même toujours a proximité, et se laissa aller au farniente tout en se tenant régulièrement informé de l’heure.

Arrivé à 3h30, il prit doucement sa comparse dans les bras, et la porta à un lit décent. Puis, sans ménagement, il réveilla Arthur et Mathilde, le groupe suivant, afin qu’ils fassent le pied de grue jusqu'à cinq heures. Il s’écroula dans son lit, et partis d’un sommeil sans rêves.



Un peu de musique avec ca



Ha, et j'ai enfin une boite mail valide. Hésitez pas a y envoyer vos œuvres. Ca égayera

4 commentaires:

Enrico a dit…

Précision avant tout commentaire:
Si vous voulez poster (sans avoir un compte blogger), cochez la case "Nom/URL". Voilà

Anonyme a dit…

un lecteur de l'est de la france ? mais c'est moi ça !

Enrico a dit…

T'est un estois toi?
Bigre, je t'aurais mis dans la campagne du moyeux où pas loin de paris

Anonyme a dit…

arf non moi jsuis de l'est ! héhé ^^