30/07/2008

Acte deux

Hum, désolés de mon absence, mais j'avais quelques occupations qui prenaient du temps hors de devant mon PC. Enfin, je suppose que la majorité d'entre vous connaissent ce genre de choses.
Fêtons comme il se doit le 100 eme visiteur de ce blog, de même que mon début d'influence à l'étranger (bonjour à mon visiteur Marocain si il passe encore)

Enfin, bref, on remet ca avec le début de l'acte II, le chapitre 17


XVII

Un vent sec et chaud soufflait. Sans nul doute un désert, mais à savoir lequel… Il était habillé d’une tenue assez simple, couleur sable, qui pouvait s’apparenter a une tenue berbère ou arabe, et avait en face de lui une masse noire et informe de deux fois sa hauteur. Une lance en main, il s’élança vers cette chose.
Il se réveilla mal à l’aise et en sueur, comme si les mouvements de son rêve s’étaient répercutés à son corps. L’horloge de la salle de classe ou il dormait, au deuxième étage, indiquait de ses barres digitales 6h20. Ensuqué, mais certain que sa nuit complète venait de s’écrouler, il sortit de la pièce pour marcher.
L’endroit était suffisamment vaste pour que, au moment où le groupe avait fait irruption dans le parking du lycée, ils aient trouvé plusieurs survivants occupés à rassembler du bois et divers autres matériaux afin de se prémunir aux accès de l’hiver. Etant donné que les autochtones n’avaient pas d’armes à feu conventionnelles pour se défendre, ils s’étaient imposés dans trop de difficultés comme les leaders de cette communauté, qui regroupait une cinquantaine de personnes disparates. Guillaume avait alors fait le tour des faiblesses du bâtiment, qu’il avait déjà évalué du temps ou il servait en ses murs, puis s’était arrangé pour mettre ici aussi un système de ronde.

Lorsque le soleil se leva par delà la baie vitrée ouest, il était assit sur un banc, et songeait enfin au camarade qu’ils avaient été obligés de laisser derrière eux. Alors enfin, tandis que chaque garde de fortune était à son poste et que le reste de la troupe dormait, il laissa remonter tout les sentiments qui lui pesaient sur le cœur depuis quelques jours. A la fatigue succéda la colère, contre ce monde débile, les réactions idiotes de l’homme et ses propres faiblesses, puis celle-ci fut remplacée par une indicible tristesse. Il se rendait enfin compte que tout ce tumulte lui avait enlevé sa famille, certain de ses meilleurs amis comme Eude, et son avenir, qui dorénavant n’était plus que sangs, larmes et violences…




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