24/07/2008

zissiz zi ende

Ne pleurez pas mes amis. C'est juste la fin de l'acte 1. L'acte deux à partir de lundi
Bonne lecture

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XVI


Le groupe rentra à toute vitesse dans la maison. Déjà, certains comme Arthur s’époumonaient que le pire était à venir, et que les ennemis ne feraient qu’une bouchée d’eux si ils avaient une organisation sociale, vu leur nombre potentiel.
Guillaume ne dit rien a ce sujet, même si il était sur au fond de lui que ces prévisions étaient optimistes, et engueula copieusement Olivier pour son comportement irresponsable qui aurait pu tous les tuer. Il n’avoua cependant pas qu’il en aurait fait de même si sa lâcheté ne l’avait pas emportée sur son courage.
Le groupe décida a une quasi unanimité que Olivier aurais des sanctions pour son acte, et se prépara a la défensive. Ce fut alors qu’Eude s’effondra littéralement sur ses jambes, révélant qu’une tache pourpre s’étalait à la pliure de son bras.

Inquiet sur le sort de leur compagnon, le petit groupe le porta à la chambre la plus proche, où il fut examiné par Arthur. Il révéla qu’Eudes avait visiblement été griffé ou blessé par un des « non morts » durant l’altercation, et son état ne laissait présager rien de bon, les chairs se nécrosant aux alentours de la plaie.
Au cours de la soirée, tandis que l’état du patient se dégradait d’heure en heure, un plan de défense était mis en place. Vers 19h, alors que chacun était a sa place, Delphine vint prévenir Guillaume que le malade le demandait. Celui-ci, réaliste sur le sort qui l’attendait, ne demandait qu’une chose : une arme, et un poste de garde a proximité de l’entrée, d’où il pourrait déclencher divers pièges tout en ayant les agresseurs à portée de tir en cas d’attaque.

Deux éclaireurs furent repoussés par les personnes de l’entrée durant le temps que dura l’entretient. Conscient du fait que la maison était condamnée à très cour terme, Guillaume céda aux ultimes demandes de celui ci, et lui disposa un siège dans l’entrée, non loin d’un amoncellement de chiffons imbibés d’alcool qui se recoupait au niveau d’une bombonne de gaz, les autres ayant été ouvertes dans diverses pièces de la maison dont les portes avaient été aspergés d’essence. Le reste du groupe, entassé tant bien que mal dans les trois voitures chargées de vivres et des trouvailles offensives, prévint Eude qu’ils se dirigeaient vers le lycée de secteur au cas où il survivrait, et lui fit jurer de se supprimer si problème. Tandis que le soleil commençait à tomber, l’ultime défenseur fit un signe de sa main déjà en cours de décomposition vers ses amis.

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