02/08/2008

Et de 20!

Et oui, vingtième chapitre
Ca fait donc déjà pas mal de temps passé sur ce blog! (dans 10 notes, je fêtes les 1 mois/mes 20 visiteurs journaliers, youpi!)
Hum... Laissons les exubérantes explosions de joie de coté, et passons à la suite. Comme on change pas une équipe qui gagne
Musique d'abord

Découvrez Eurythmics!


Texte ensuite


XX

La journée se finit mieux qu’elle avait commencée. Des plats, visiblement prévus pour Noel, avaient été trouvés dans les congélateurs des cuisines, et cette manne améliora l’humeur du petit groupe. Cependant, malgré une certaine joie, Guillaume ressentais le malaise ambiant, jusqu’au fond de ses os, et il culpabilisait d’y avoir contribué par son coup de gueule contre Olivier. Gêné, il demanda à Arthur d’administrer les premiers soins à celui ci, et partit aux nouvelles de son équipière. Afin d’avoir plus de calme pour parler, il demanda la première garde des portes arrières, conscient que peu de gents passeraient à leurs coté.
Assis dans un coin du rez-de-chaussée, d’où ils avaient une vue totale sur les portes, il commença à lui parler. Etonnamment, il se rendait compte, c’était le premier vrai dialogue qu’ils avaient depuis que le destin les avait mis ensemble, et il eu un certain mal à trouver les mots justes pour commencer. La première question fut à propos des larmes de l’après midi, de leur cause exacte. Elle lui expliqua que les mots durs qu’il avait prononcé avaient ravivés la réalité des faits dans son cerveau, et qu’elle avait soudain vu défiler les visages de tout les êtres qui lui étaient chers –ses parents, ses amis, sa famille- consciente qu’elle ne les reverrait jamais. Des larmes coulaient de ses yeux à l’énoncé de ces faits, et Guillaume compris que la fatigue et l’épuisement faisaient aussi leurs œuvres : la pauvre n’avait plus eu de vraies nuits depuis une petite semaine. Il tenta alors tant bien que mal de la consoler, comprenant son état, et lui demanda si elle avait quelque chose à ajouter. Elle demanda alors si, au matin, ils pourraient retourner à la maison, afin de donner une sépulture décente à leur camarade, puis s’ils pourraient partir a la recherche de survivants éventuels. Il acquiesça sans un mot et acheva de la calmer.

Elle s’était endormie depuis un bon quart d’heure, à en juger par l’absence de sanglots, lorsque la relève vint. Il cessa de lui caresser les cheveux, mouvement machinal sans doute hérité de sa mère, et alla la coucher aussi délicatement que possible dans une salle dortoir. Au moment de refermer la porte, il laissa tomber un dernier regard sur le frêle corps endormis.

Et fanart pour finir. C'est un habitué, Alab, qui nous fournis celui de ce soir (inspiré du chapitre 18)

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