03/08/2008

Chapitre 21

Encore un titre super original... Enfin, bon, faut bien avouer que j'ai jamais vraiment de bonnes idées de titre.
En rajout à la note de hier, j'ajouterais que j'espère que mon blog aura le droit un jour à des commentaires réguliers. C'est un rève, enfin... (je tenterais la méthode skyblog a la fin de l'article)
Reprenons

Musique

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Chapitre

XXI


La nuit fut calme. Il dormit peu et mal, tiraillé par le froid et une certaine culpabilité. Il fut pourtant tiré du sommeil au matin par un Tanguy aussi fatigué et usé que lui. Le temps était, à l’image des lieux, avenant et chaleureux : une bruine froide et un vent d’est laissait présager encore une morne et triste journée d’hivers, avec son lot de douleur quotidienne.
Ce fut alors qu’il était attablé devant un petit déjeuné de fortune –pain de cantine rassit et yaourt nature- que sa coéquipière Delphine vint le trouver et lui rappeler sa promesse de la veille. A contre cœur, le temps ne faisant rien a l’affaire, il s’exécuta, et, laissant a Tanguy la liste des choses à répartir entre les groupes, partis avec une des voitures et deux fusils. Ils ne croisèrent pas âme qui vive dans les rues. Soit les non morts dormaient le jour, soit ils vaquaient a d’autres occupations. Ils arrivèrent sans encombre à la maison.
Elle avait été comme mise à sac par une meute de loups. Le ficus de l’entrée, les portes vitrées du salon, tout était sans ordre à terre, brisé, gâché. Et au milieu du fatras, sous les débris du siège de garde, ils découvrirent le corps atrocement mutilé d’Eudes. Il s’était tiré une balle de fusil dans la gorge, sans doute car son état ne lui permettait pas plus, mais il avait été éviscéré, et plusieurs morceaux tendres de la carcasse manquaient, comme déchiqueté. Tandis qu’il se retenait avec peine de détourner le regard de ce spectacle, en bénissant le petit déjeuné trop peu copieux pour le rendre, sa compagne s’effondra, et vomit tout son saoul. Il l’aida à se relever, et lui demanda de faire le guet à l’extérieur tandis qu’il enroulait le corps dans une couverture, afin de le soustraire à ces bêtes et de le rendre dans la mort au monde des humains.
Malgré le mélange difficilement supportable de l’odeur du sang et de celle de l’essence, il finit sa besogne, et transporta le cadavre sur la banquette arrière de la voiture. Il songea soudain à toutes les choses utiles qu’ils avaient laissées lors de leur fuite. Ils laissèrent le corps dans la coque de métal, et firent plusieurs allers-retours pour transvaser des vêtements chauds, du matériel médical, et divers autres produits de première nécessité de la maison au coffre. Alors qu’ils se dirigeaient pour un dernier voyage dans la maison, l’œil de Delphine fut attiré par des silhouettes au bas de la rue, qui avaient tout l’air de vouloir les ajouter au menu. Ils fuirent donc sans demander leurs restes, et afin d’être sur que leurs ennemis ne les suivraient pas directement jusqu'à leur refuge, Guillaume fit un grand détour par la rocade de Rennes, à pleine puissance. Ce fut dans un état second qu’ils atteignirent le Lycée, plusieurs heures après leur départ.

Pas d'illustration aujourd'hui.
Et je skybloggise "Lache tes comz! Je les rendrais sur ton sky! wesh"

3 commentaires:

Anonyme a dit…

* Mode skyblogueur on*
Wesh tro for ton bloug. E ton istoir èl é tro b1 PTDR MDR
*Mode skyblogueur off*

Hello ;-) Petit visite sur ton blog. J'ai lu ton chapitre, sympa !
J'ai juste été perturbé par le style parfois un peu ampoulé (mais bon, c'est ultra subjectif comme remarque, en plus il n'y a rien de plus perso que le style ;-) ) et par cette fascination morbide de ton héros (et de l'auteur ? ;-) )pour les scènes un peu trash ;-)

A +

Enrico a dit…

*tu kiff grav? C tro bi1 ^^*

Merci de ton commentaire
Le style est en effet pas toujours apprécié (enfin, comme tu dit, c'est toujours très personnel un style)
Pour les scènes un peu trash, c'est vrai que je m'éclate à les faire, mais elles ne sont quand meme pas gratuites, d'où leur intéret

Merci de ta visite

Anonyme a dit…

Je t'ai envoyé un mail :-)

J.