24/08/2008

Note break 2: quelques liens en vrac

Bon
Pareillement à la note précédente, on va mettre ici quelques liens de truc pas mal du tout

Tout d'abord, en lien avec la sortie il y a quatre jours de l'épisode 4, voilà tout les liens directs vers l'animation coréenne de très bonne facture There she Is
Personnellement, je trouve ca très bien fait (et les musiques sont pas désagréables en plus)















Ensuite, un lien vers un petit jeu pas mal du tout (un peu vieux me dirons les puristes), mais qui détend bien

Play Music Mania

Je verrais pour les niouzes de la semaine prochaine

20/08/2008

Note Break: quelques stats en vrac

Bon, suite a une petite idée lancée par un de mes amis et lecteurs Maxime, je vais faire quelques statistiques (comme le grand Boulet)

Indications en vrac

33 notes ont été postées en 38 jours, soit quasiment une note par jours


239 visiteurs recensés depuis la mise en place de la map il y a 33 jours, soit une moyenne de 7.3 visiteurs par jours (oui, c'est passionnant)


Records de fréquentation: maximum 30 visiteurs (le jour de l'inscription a boosterblog), minimum 2 visiteurs (deux ou trois fois)


30 commentaires provenant au total de 4 personnes: Alab, Bat/Kirck, J HesKa et moi


Enfin, six "fanart" ont été faits


C'est donc plutôt encourageant je trouve. On continue!

17/08/2008

Dernier chapitre

Bon, dernier chapitre de l'acte deux.
Je ferais au moins une note break entre l'acte deux et l'acte trois. Après, j'ai pas l'impression d'avoir beaucoup de lecteurs assidus (plus de commentaires depuis quelques temps, plus de fanart, 4 visiteurs/jours...)

Ca pourrait etre l'occasion de faire du différent pourquoi pas, enfin....

Musique



Chapitre

XXIX

Le diagnostique qui tomba fut très fortement en demi teinte. Tout d’abord, Arthur n’avait pas remarqué de nécrose au niveau de l’abdomen de Delphine, contrairement à Eudes et aux non morts, ce qui était plutôt bon signe, mais le fait qu’elle avait perdu beaucoup de sangs et qu’il était impossible de prévoir une quelconque évolution de son état ne présageait rien de bon. Elle n’avait pas pu parler plus de deux minutes avec Arthur et Guillaume avant de retomber dans un demi coma. Ce dernier s’en voulait beaucoup de l’avoir exposé alors qu’elle n’était qu’une frêle enfant –elle n’avait réellement que deux années de différence d’âge avec lui- et il tint à rester à son chevet, silencieusement, à s’en vouloir pour n’avoir pu la protéger. Dehors, tandis que les corps des cinq personnes tombées au combat, parmi lesquelles figuraient René et Charlotte, étaient mis à l’écart pour être enterré, un tas fut dressé avec les autres cadavres puis incendié. La clôture avait été réparée tant bien que mal, et déjà la vie s’accrochait pour reprendre ses droits.
Il refusa de déjeuner, restant prostré au chevet de son amie, dans l’infirmerie scolaire transformée en dispensaire de fortune. Il y avait vu défiler pas mal de monde, souvent pour des brulures consécutives aux Molotov, et s’était renseigné sur l’état global de la troupe. Malgré les cinq morts, le nombre des blessés à cause des attaquants n’était que de quatre, dont un autre dans un état proche de celui de Delphine.
Vers 16 heures, alors qu’il venait une nouvelle fois de refuser une portion de nourriture, il entendit un mouvement de foule en provenance du forum. Il sortit, intrigué, et vit que les combattants étaient à nouveau sur le pied de guerre. Un petit groupe d’une vingtaine de non morts étaient en approche, et ils s’apprêtaient à les repousser à nouveau. Soucieux de protéger le camp, il se prépara lui aussi au combat. Une haine nouvelle soudait les soldats de fortune, unis contre les frères de ceux qui avaient fait tomber leurs amis le matin même, et ils se mirent en position de combat, dans l’attente de l’arrivée, par le nord cette fois, du petit contingent. Mais, alors qu’ils s’apprêtaient à recevoir convenablement un petit groupe, ce fut une armée encore plus considérable que celle qui avait été repoussée le matin qui arriva en glapissant et en courant.
Le branle bas le combat fut général. Les combattants traversèrent en trombe le forum, non plus la fleur au fusil mais la queue entre les jambes. Il couru chercher Delphine, inanimée, et Arthur pour lui prodiguer des soins en route. Alors qu’il faisait demi tour, il fut saisit par Olivier qui voulait lui aussi fuir. Voyant ses chances de survie compromises par quelqu’un qu’il abhorrait, Guillaume le poussa violement d’un coup de pied vers les assaillants. Puis, se ruant vers une voiture, il eu l’heureuse surprise de voir que celle où Tanguy était montée comprenait aussi comme passager Manu et son amie Sophie. Bondissant à l’arrière avec le médecin de la troupe, ils mirent les gaz en direction de Rennes, où ils pourraient être à l’abri.

Bonne lectures aux quelques visiteurs irréductibles

16/08/2008

Continuation

Suite de l'acte 2
La fin est pour bientot
Un conseil: lancez la musique, et commencez la lecture juste après. J'espère que ca rendra bien ;)

Musique


Découvrez DragonForce!


Chapitre

XVIII

Ils entendirent la menace avant de la voir, tant les semblant de paroles de leurs ennemis se répercutaient bien dans l’air froid. Tous s’étaient changés, et les armes avaient été distribuées. Les plus faibles, mères et enfants du groupe entre autre, avaient été relégués à l’intérieur du bâtiment, tandis que les cocktails Molotov avaient été préparés en masse et portés a proximité des défenseurs. Soudain, les premières têtes surgirent du terre-plein entourant le lycée, et les projectiles commencèrent à fuser. Les premières balles tirées se perdirent pour la plupart, faisant tomber seulement quelques uns des premiers assaillants. Puis, tandis que les non morts se rapprochaient, les premiers Molotov volèrent et semèrent la mort dans les rangs attaquants.
Le charnier qui se préparait fit changer du tout au tout l’attitude des attaquants. Ceux-ci, au lieu de se présenter telle une masse compacte, se divisèrent en plus petit groupe, et se mirent à attaquer rapidement sur chacun des angles disponibles. Les défenseurs réussirent à repousser tant bien que mal cet assaut, mais, lâchant du terrain, ils durent reconnaitre la supériorité technique de l’assaillant. Soudain, la mince barrière de métal qui coupait le lycée du monde extérieur céda.
La horde des noms morts se répandit alors dans la cour extérieure, révélant sa réelle supériorité numérique. Là où les vivants alignaient à peine une vingtaine d’hommes, une centaine de bêtes hideuses se dressait contre la civilisation. Guillaume donna alors l’ordre de lancer les dernières bombes incendiaires à portée de main et de foncer dans le tas. Une odeur de chair brulée se répandait dans l’air froid de décembre tandis que les Molotov fauchaient encore une vingtaine de non morts. Puis, la mêlée devint totale.
Les haches et les katanas s’abattaient à droite et à gauche, tranchant les membres, brisant les cranes et renvoyant ad patres les non morts toujours plus nombreux. Les vivants perdaient du terrain et des hommes ainsi, mais restaient à faire face aux attaquants. Ceux-ci devaient en plus tenter de détourner l’attention des portes qui, quoi que défendues, pouvaient céder et révéler les évènements vulnérables à la faim des non morts.
Les hommes se retrouvaient de plus en plus isolés. Guillaume luttait dos à dos avec Tanguy et Delphine pour tenter de sauver sa peau tandis que les assaillants se montraient toujours plus violents et plus pressants. Soudain, Delphine s’effondra. Voyant qu’ils risquaient de perdre la vie sans troisième soutient, Tanguy demanda a Guillaume de les couvrir tout les deux. Il tira alors entre les jambes des ennemis, visant la caisse de Molotov non jeté restée plus loin. La réaction ne se fit pas attendre, et tandis que la majorité des attaquants était fauchés par les flammes, les survivants se divisèrent et fuirent. Les vivants avaient donc remportés la bataille mais au prix fort.
Guillaume remarqua alors l’état de sa coéquipière. En plus des traces de brulures qu’ils avaient tous, une grande tache rouge se répandait sur son manteau blanc, au niveau de son ventre. Déjà les couleurs la quittaient, et elle semblait glisser dans un état proche du coma. Tandis que les autres survivants rassemblaient les morts et contaient les pertes, il la porta directement dans l’enceinte du lycée, auprès d’Arthur, ce qui se rapprochait le plus d’un médecin.

Bonne lecture

14/08/2008

chapitre 27

Pas d'humeur à faire du blabla avant et après la note aujourd'hui...
Y a des jours sans parfois :/

Musique


Découvrez The Rolling Stones!


Chapitre

XXVII

La garde fut morne et monotone. Delphine semblait heureuse en prévisions de l’heure et demi qu’ils allaient passer ensemble, seul à seul, et il n’avait rien à y redire. Il avait trop peu souvent vécu en couple au cours de sa vie pour refuser une liaison, même platonique et éphémère, avec une fille qui n’était de toute façon pas vilaine. Mais leurs roucoulades furent interrompues moins d’une dizaine de minutes après le début de la garde. Les deux gardes de la nuit dernière vinrent leur tenir compagnie, en remerciement de leur compagnie la veille au soir. Après échange de civilité, il s’avéra que c’était un jeune couple qui vivait son premier week-end en amoureux, la discussion commença à proprement dire. Guillaume et Delphine racontèrent en détails leur histoire, depuis l’attaque terroriste jusqu’à leur déménagement en catastrophe, ce qui surprit beaucoup les deux autres. Le petit groupe s’était en effet montré mieux organisés que celui des autochtones du lycée, alors que la moyenne d’âge était beaucoup plus basse. Eux en effet –il s’appelait Manu, elle Sophie- n’avait fait que suivre les conseils du concierge de l’hôtel où ils logeaient, à deux pas du lycée. Ils avaient donc trouvés refuges dans le plus proche bâtiment en vrai dur avec d’autres personnes de diverses provenances.
La conversation dura jusqu'à une heure relativement avancée de la nuit. Puis, exactement comme ils étaient arrivés, les trentenaires s’éclipsèrent. La relève n’était plus très loin, et ils étaient de garde pour le prochain quart arrière. Ceux de vingt-trois heures arrivèrent sur ces entrefaites, et ils purent monter se coucher. Guillaume accepta alors de tenir compagnie à sa camarade une seconde nuit. Ils s’endormirent cote à cote, enlacés sous la couverture, chacun rassurés par la peau chaude de l’autre a portée de main.
Le sommeil fut paisible, mais le réveil plus brusque. Tanguy les tira du lit à huit heures passées. Ils avaient du travail à faire, et devraient batailler pour cocher ce jour comme vécu le soir même au calendrier de leur existence. Guillaume embrassa rapidement sa complice, et partit déjeuner pendant qu’elle finissait d’émerger. Là, Tanguy le sermonna sur le fait qu’il avait profité des faiblesses de Delphine, et qu’il n’avait pas mis de suite les choses au clair sur son attitude naturellement paternaliste. Il lui répondit peu, sachant qu’il finirait par se calmer, et en profita pour détourner la conversation sur la vie du camp. Il eu confirmation que ce qu’il redoutait n’était pas arrivé : Tanguy ayant déjà distribué les rôles, il n’était heureusement pas indispensable. Puis, alors qu’il partait pour se changer, un des guetteurs de l’entrée sud donna l’alerte : une troupe de non morts marchait contre eux.

Bonne lecture

13/08/2008

chapitre 26

chose promise, chose due: voilà le UP
Toujours la même histoire. Promis, bientot, une pause avec du différent.

Musique

Découvrez Ennio Morricone!


Chapitre

XXVI

Leur retour fut fêté comme il se devait : ils étaient vivant et avaient réussis à ramener les choses voulues du supermarché sans avoir été attaqué. Un mouvement de foule convergea vers la camionnette, et ils furent obligés de tirer une balle en l’air pour imposer le calme. Une file fut alors organisée pour donner à chacun un vêtement de saison, ainsi qu’une dose d’alcool. Rares étaient les non buveurs, mais le petit groupe de leaders réussit à les convaincre du bien fondé de ce rationnement obligatoire. Premièrement, ils luttaient un peu contre le froid grâce à la teneur en alcool des bières, et ensuite ils permettaient à la communauté d’obtenir des cocktails Molotov à moindre prix, en cas d’agression.
Par ce système, ils réussirent à rassembler une centaine de bouteilles en verre parfaites pour leur usage futur.
Le repas de midi fut composé des derniers restes congelés du self, tandis que les boites étaient stockées pour le soir et le lendemain. Puis, tandis qu’un groupe allait remplir divers récipients d’essence, un second fabriquait des bombes incendiaires à la chaine. Pendant ce temps là, Guillaume donnait un cours de maniement d’arme. Il n’avait rien du fanatique des gros calibres ou du vieil habitué des manifs qui finissent mal, mais il avait déjà eu l’occasion de s’entrainer au tir à plusieurs reprises. La quantité d’armes ne permettait cependant pas à tout le monde de se défendre en cas de besoin. Aussi les derniers venus furent ils armés de pieux de bois et de pelles. En cas de besoin, ils pourraient au moins repousser un ennemi en nombre égal ou inférieur.
Après plusieurs heures d’entrainement, le diner fut servis, et les taches de la soirée réparties. Guillaume et Delphine reçurent un tour de garde de 21h30 à 23 heures. C’était suffisamment tôt pour être intéressant, et la chaleur du feu serait encore surement à son zénith. Histoire de patienter, il sortit respirer un peu, et en profita pour passer devant la tombe d’Eudes. Silencieux, il pensa aux bons moments de camaraderie qu’ils avaient partagés, et regretta que ce ne fut pas quelqu’un qui lui était plus antipathique qui y fut resté. Le froid finit par le sortir de ses pensées, et il rentra, frissonnant, à la recherche d’un peu de chaleur humaine.



J'ai rajouté quelques blogs dans la liste des liens à droite. Vous trouverez donc le blog spécial de Bat dans keupain (âme sensibles et prudes s'abstenir), ainsi que le joli blog de Leamlu dans "grands hommes"
Voilou

12/08/2008

Excuses pour le retard

Bon, ca faisait depuis vendredi que je n'avais plus fait de mises a jours. Veuillez m'excuser chers lecteurs (gardez les armes pour me chatier pour une autre fois, on sait jamais).
J'étais occupé IRL et IVL pour diverses raisons, familiales, professionnelles, sentimentales, personnelles... (enfin, rien de bien important, vu comme ma vie est passionnante, j'ai pas de quoi faire une autobiographie avant des années :/ )
Je poste donc un chapitre ce soir, et je ferais de meme demain matin, afin de rattraper le retard

On reprend les mêmes habitudes?

Musique


Découvrez Basshunter!


Chapitre

XXV

Une odeur nauséabonde régnait dans les allées du supermarché. Ils avaient d’abord cru à un immense charnier avant de découvrir que, suite a une panne de courant, les trois quart des produits frais avaient sérieusement morflés. Ils se répartirent alors les armes et les taches : tandis que l’un d’entre eux restait à bord du véhicule, deux personnes iraient chercher du non périssable –eau en bouteille, légumes et viande en boite, alcool pour divers usages- et les deux autres les produits de première nécessité : vêtements de saison et charbon de bois entre autre.
Ils chargèrent plusieurs kilo de boites de conserves, trois sacs de charbon de cinquante litres, une dizaine de pack d’eau, ainsi que quelques bouteilles d’alcool fort qui auraient avant tout un usage médical. Ils calèrent le tout avec des pilles de fringues, et s’avouèrent plutôt content de leur travail ainsi que d’avoir pu le mener sans être attaqué. Delphine fit alors remarquée qu’ils étaient déjà le vingt et un Décembre, et que, afin de garder un minimum de joie de vivre, il serait bon de ramener quelques denrées qui rappelaient Noel. Même si ils avaient perdus leurs familles, il fallait quand même considérer cette date comme un évènement important et fédérateur, et qu’elle pouvait être une date clé de la future nouvelle espèce humaine, qui renaitrait suite à tous ces problèmes.
Guillaume était admiratif devant tant de changement. La jeune fille, qui pleurait à chaudes larmes dans ses bras deux jours auparavant, avait repris du tonus, et pensait désormais en termes de communauté nouvelle. Il acclama cette proposition, et ils décidèrent alors de ramasser quelques tablettes de chocolat. Même si ce n’était que quelques carreaux de sucre, ca restait l’aliment de Noel. Et de toute façon, la dinde aux marrons était trop faisandée pour être encore non toxique. Il suffisait de voir que leurs peaux semblaient avoir retrouvé de leurs vigueurs, tant divers larves s’agitaient dessus. Ils commencèrent leur collecte quand l’un d’eux dit avoir remarqué une forme en mouvement non loin d’eux. Ils rassemblèrent alors le plus vite possible tout ce qu’ils purent, et partirent en trombe. En ressortant du hangar qui servait de supermarché, ils se sentirent heureux d’être en vie. S’assurant de ne pas être suivis, ils rentrèrent directement au lycée.


Je me tate a rajouter d'autres blogs... Je verrais ça demain avec leurs propriétaires. Certains sont assez "spéciaux" (spéciale dédicace entre autre à l'ami Bat)

08/08/2008

chapitre 24

Comme hier, une note postée tôt. Comme hier, pas le temps de la faire à 21h30/22h.
Enjoy, donc

Musique


Texte


XXIV

Le bruit d’une forte pluie battant sur les vitres le réveilla. Au peu de lumière filtrant par les interstices des fenêtres, il devina que l’aube n’était pas encore arrivée, et le cadran de sa montre affichant sept heures vingt lui confirma les faits. Il remarqua alors que sa couche était aussi occupée par un frêle corps blond, et se remémora alors les évènements de la veille au soir. Elle l’avait d’abord remercié, puis, alors qu’il s’embrouillait dans des explications justifiant qu’il n’avait rien d’exceptionnel, elle l’avait embrassé tendrement sur la joue. Il avait alors dérapé. Il fut cependant soulagé de voir qu’elle était vêtue, et que leur liaison n’avait visiblement pas été consommée.
Il se leva doucement, pour ne pas la déranger, et sortis de la salle. Les couloirs étaient déserts et silencieux, la pluie s’étant calmée, mais la garde n’avait visiblement pas faiblie, et il salua les préposés en passant. Il réalisa alors qu’il s’était levé à potron-minet, et qu’il avait au minimum quinze bonnes minutes avant d’obtenir un ersatz de repas. Il passa donc aux toilettes les plus proches afin de se faire un brin de toilette, et, après avoir ajouté quelques buches au foyer central, proposa une partie de cartes aux deux gardiens. Le cœur n’y était pas, mais ca avait le mérite de faire passer le temps, et, disposés tel qu’ils étaient, chacun d’entre eux voyait les entrées à protéger. Puis, après que le restant des troupes ait commencé à se lever, ils expédièrent un repas frugal et recommencèrent la monotone routine de la répartition des taches.
Une fourgonnette avait heureusement été trouvée à proximité, mais malheureusement ils n’en possédaient pas les clés. Ils en avaient pourtant besoin pour aller chercher de la nourriture et des vêtements à l’hypermarché du coin. Le petit groupe de cinq destiné a cette tache dangereuse, composé entre autre de Guillaume et Delphine, mit une demi-heure à faire démarrer le moteur grâce aux fils de contact, puis, armés des pistolets, de quelques armes tranchantes et du Flash Ball, ils parcoururent la centaine de mètres qui les séparait de leur objectif. Pour une fois, le hasard fit bien les choses : comme les attentats avaient eu lieu en pleine journée, les rideaux métalliques n’avaient pas été baissés, et ils purent s’engager sans trop de mal a l’intérieur du magasin avec leur véhicule.

07/08/2008

Chapitre 23

Bon, meme excuse que l'autre jour: je bosse en ce moment
Je ne vais pas m'en plaindre tout de meme (ca met du beurre dans les épinards), mais je ne peux plus faire les traditionnelles MAJ vers 21h
Enfin, l'important est que je ne vous délaisse pas, chers lecteurs (oui oui, même vous mes lecteurs uniques de Johannesbourg, Stockholm, Montréal, Copenhague...)
Allez, let's go!

Musique


Découvrez Images!


Texte

XXIII

La soirée se finit, en demi-teinte, identique à son commencement. Beaucoup appréciaient l’arrivée de nouveaux vêtements, et d’un grand feu pour réchauffer les corps en cette saison particulièrement fraiche, mais les esprits étaient encore marqués par la vue du corps sans vie d’Eudes en début d’après midi. Cependant, le diner se passa sans encombre, de même que la prise de garde qui suivit. Guillaume savourait, pour la première fois depuis plusieurs jours, la perspective d’une nuit complète. Peut être n’allait elle pas avoir lieu dans un bon lit, mais au moins il serait au chaud, et pourrait aligner plus de quatre heures de sommeil. Il se positionna dans cette logique près de l’entrée d’une des salles dortoir, au second étage du bâtiment. Bien qu’il ne fût pas vingt deux heures, celle-ci était quasi pleine, et il s’endormit sans peine.

Il errait dans une rue déserte et mal éclairée, cherchant à se repérer. Soudain, à un carrefour, il reconnu les maisons en face de lui : c’était son quartier, c’était sa maison. Une ombre passa le seuil, et le fixa de ses yeux morts. Eudes leva alors un doigt putréfié vers lui, et laissa échapper un long râle de sa gorge déchiquetée.
Le réveil qui suivit fut brusque et mouvementé. Reprenant une respiration normale, en réalisant que ce n’était qu’un rêve, il en profita pour jeter un coup d’œil à l’écran lumineux de son portable. Une heure moins vingt. Sa première partie de nuit était finie. Il sortit de la salle, remarquant que quelques autres couches étaient vides, et fut saisis par la froideur régnant dans les couloirs. Machinalement, il ferma sa veste, et se mit à penser aux choses qu’il eu fait en temps normal, Noel entre autre. Il se dirigea alors vers le feu, à la recherche de chaleur humaine, en se disant que la période des fêtes était vraiment celle qui foutait le plus la sinistrose quand les éléments se liguaient contre soi.
Il fut content de trouver plusieurs visages amis autour du bucher. En plus des deux personnes de garde pour la partie avant, deux trentenaires qui, selon elles, avaient eu la chance de tomber sur un bâtiment résistant à deux pas de la voie rapide, il reconnu sa coéquipière Delphine et son ami René. Celui-ci, en bon geek, était le seul qui s’était trouvé incapable de dormir à cause de ses horaires coutumiers d’ordinateur, qui le confinaient le plus souvent à des nuits de quatre à six heures de sommeil. La discussion s’engagea alors pendant une bonne demi-heure, sur tout et n’importe quoi, uniquement pour ne pas laisser la déprime s’installer et miner le peu de moral qui leur restait. Puis les gardes commencèrent à montrer des signes de fatigue, et Guillaume proposa de les remplacer. De toute façon, ni lui ni sa collègue ne pouvait fermer l’œil après ce qu’ils avaient vécus.
René les laissa lui aussi sur le coup d’une heure du matin, visiblement exténué par ses activités de la journée, et le binôme se retrouva à finir la seul jusqu'à la fin de la garde. Le silence s’était installé, seulement troublé par le craquement d’un morceau de bois de temps à autre. Lui et elle n’étaient franchement du genre loquace, et il préférait ça à quelqu’un qui lui eu parlé durant des heures de choses inintéressantes juste pour entendre le bruit ambiant. Puis la relève arriva. Ils remontèrent alors tout les deux vers leurs couchettes, certains de trouver le sommeil dans cet état d’abrutissement. Au moment de rentrer dans la salle, elle se tourna vers lui et lui dit simplement «
Merci pour tout ».

Sur ceux, je vais dormir...

05/08/2008

Vingt deuxième chapitre

Désolé pour la note d'hier, mais un contre temps nommé boulot m'a empéché de la faire.
Je rectifie le tir aujourd'hui

Musique

Découvrez The Cranberries!


Chapitre


XXII


Leur arrivée déclencha un soupir de soulagement quasi général. En effet, Guillaume avait affirmé en partant qu’ils en avaient pour « une heure grand max », heure qui avait été dépassé de plusieurs quinzaines de minutes. Les récriminations allaient commencer quand il imposa le silence en révélant leur macabre fardeau. Plusieurs réactions de stupeur suivirent ses paroles, suivies immédiatement par un mouvement de foule vers la voiture et là, sous l’impulsion générale, Tanguy ouvris la couverture. Les réactions ne se firent pas attendre : sanglots, haut le cœur, regards se détournant… Tous semblaient touchés et choqués par le cadavre, aussi ce fut dans un silence de mort que Guillaume énonça qu’ils allaient lui donner une sépulture décente dans le parc du lycée.
En attendant que la bruine, qui rendait tout creusement de tombe impossible, se calme, il fut décidé de faire l’état des lieux des vêtements. Les chères prises du binôme s’avérèrent insuffisantes pour le groupe, aussi quelques personnes furent chargées de monter et d’alimenter un grand foyer dans le hall du lycée. La chasse aux vêtements chauds attendrait le lendemain, ou tout du moins la fin de l’enterrement.
En milieu d’après midi, la pluie s’arrêta enfin. Quatre hommes, dont Guillaume et Tanguy, se chargèrent de creuser un trou suffisamment profond pour que le corps ne soit pas mis à nu par d’éventuels charognards, tandis qu’à l’intérieur une dizaine de petites mains se chargeaient de trouver des cordes, une pièce de tissu, et de quoi faire une stèle. Puis l’enterrement arriva, triste et sinistre, comme la journée dans lequel il se passait.
Toutes les personnes ayant trouvés refuge dans les murs du lycée étaient rassemblés, sans exceptions, pour rendre un dernier hommage au mort. Très solennellement, il fut descendu dans le trou par une rallonge électrique, qui représentait le must de la corde dans toute l’enceinte du bâtiment, puis les quatre fossoyeurs refermèrent le trou sous les yeux des spectateurs. Enfin, un morceau de siège en bois, percé pour l’occasion du nom du défunt et de ses dates de vie, fut placé comme une stèle. Ce fait marqua la fin de la cérémonie.

Guillaume resta plusieurs minutes, crasseux, à regarder, perdu dans ses pensés, la stèle où étaient gravés les quelques lettres résumant la vie du défunt : « Eudes, 19**-20** ». Delphine, qui était restée aussi, le rappela à la réalité. Trempé par la bruine qui avait recommencé, et couvert de terre, il accepta un coin de parapluie jusqu'au bâtiment des douches. Non loin, les préposés à la cuisine avaient commencés l’accommodage des denrées présentes.


Et pas de fanart aujourd'hui non plus. Peut etre ce soir

03/08/2008

Chapitre 21

Encore un titre super original... Enfin, bon, faut bien avouer que j'ai jamais vraiment de bonnes idées de titre.
En rajout à la note de hier, j'ajouterais que j'espère que mon blog aura le droit un jour à des commentaires réguliers. C'est un rève, enfin... (je tenterais la méthode skyblog a la fin de l'article)
Reprenons

Musique

Découvrez CAKE!


Chapitre

XXI


La nuit fut calme. Il dormit peu et mal, tiraillé par le froid et une certaine culpabilité. Il fut pourtant tiré du sommeil au matin par un Tanguy aussi fatigué et usé que lui. Le temps était, à l’image des lieux, avenant et chaleureux : une bruine froide et un vent d’est laissait présager encore une morne et triste journée d’hivers, avec son lot de douleur quotidienne.
Ce fut alors qu’il était attablé devant un petit déjeuné de fortune –pain de cantine rassit et yaourt nature- que sa coéquipière Delphine vint le trouver et lui rappeler sa promesse de la veille. A contre cœur, le temps ne faisant rien a l’affaire, il s’exécuta, et, laissant a Tanguy la liste des choses à répartir entre les groupes, partis avec une des voitures et deux fusils. Ils ne croisèrent pas âme qui vive dans les rues. Soit les non morts dormaient le jour, soit ils vaquaient a d’autres occupations. Ils arrivèrent sans encombre à la maison.
Elle avait été comme mise à sac par une meute de loups. Le ficus de l’entrée, les portes vitrées du salon, tout était sans ordre à terre, brisé, gâché. Et au milieu du fatras, sous les débris du siège de garde, ils découvrirent le corps atrocement mutilé d’Eudes. Il s’était tiré une balle de fusil dans la gorge, sans doute car son état ne lui permettait pas plus, mais il avait été éviscéré, et plusieurs morceaux tendres de la carcasse manquaient, comme déchiqueté. Tandis qu’il se retenait avec peine de détourner le regard de ce spectacle, en bénissant le petit déjeuné trop peu copieux pour le rendre, sa compagne s’effondra, et vomit tout son saoul. Il l’aida à se relever, et lui demanda de faire le guet à l’extérieur tandis qu’il enroulait le corps dans une couverture, afin de le soustraire à ces bêtes et de le rendre dans la mort au monde des humains.
Malgré le mélange difficilement supportable de l’odeur du sang et de celle de l’essence, il finit sa besogne, et transporta le cadavre sur la banquette arrière de la voiture. Il songea soudain à toutes les choses utiles qu’ils avaient laissées lors de leur fuite. Ils laissèrent le corps dans la coque de métal, et firent plusieurs allers-retours pour transvaser des vêtements chauds, du matériel médical, et divers autres produits de première nécessité de la maison au coffre. Alors qu’ils se dirigeaient pour un dernier voyage dans la maison, l’œil de Delphine fut attiré par des silhouettes au bas de la rue, qui avaient tout l’air de vouloir les ajouter au menu. Ils fuirent donc sans demander leurs restes, et afin d’être sur que leurs ennemis ne les suivraient pas directement jusqu'à leur refuge, Guillaume fit un grand détour par la rocade de Rennes, à pleine puissance. Ce fut dans un état second qu’ils atteignirent le Lycée, plusieurs heures après leur départ.

Pas d'illustration aujourd'hui.
Et je skybloggise "Lache tes comz! Je les rendrais sur ton sky! wesh"

02/08/2008

Et de 20!

Et oui, vingtième chapitre
Ca fait donc déjà pas mal de temps passé sur ce blog! (dans 10 notes, je fêtes les 1 mois/mes 20 visiteurs journaliers, youpi!)
Hum... Laissons les exubérantes explosions de joie de coté, et passons à la suite. Comme on change pas une équipe qui gagne
Musique d'abord

Découvrez Eurythmics!


Texte ensuite


XX

La journée se finit mieux qu’elle avait commencée. Des plats, visiblement prévus pour Noel, avaient été trouvés dans les congélateurs des cuisines, et cette manne améliora l’humeur du petit groupe. Cependant, malgré une certaine joie, Guillaume ressentais le malaise ambiant, jusqu’au fond de ses os, et il culpabilisait d’y avoir contribué par son coup de gueule contre Olivier. Gêné, il demanda à Arthur d’administrer les premiers soins à celui ci, et partit aux nouvelles de son équipière. Afin d’avoir plus de calme pour parler, il demanda la première garde des portes arrières, conscient que peu de gents passeraient à leurs coté.
Assis dans un coin du rez-de-chaussée, d’où ils avaient une vue totale sur les portes, il commença à lui parler. Etonnamment, il se rendait compte, c’était le premier vrai dialogue qu’ils avaient depuis que le destin les avait mis ensemble, et il eu un certain mal à trouver les mots justes pour commencer. La première question fut à propos des larmes de l’après midi, de leur cause exacte. Elle lui expliqua que les mots durs qu’il avait prononcé avaient ravivés la réalité des faits dans son cerveau, et qu’elle avait soudain vu défiler les visages de tout les êtres qui lui étaient chers –ses parents, ses amis, sa famille- consciente qu’elle ne les reverrait jamais. Des larmes coulaient de ses yeux à l’énoncé de ces faits, et Guillaume compris que la fatigue et l’épuisement faisaient aussi leurs œuvres : la pauvre n’avait plus eu de vraies nuits depuis une petite semaine. Il tenta alors tant bien que mal de la consoler, comprenant son état, et lui demanda si elle avait quelque chose à ajouter. Elle demanda alors si, au matin, ils pourraient retourner à la maison, afin de donner une sépulture décente à leur camarade, puis s’ils pourraient partir a la recherche de survivants éventuels. Il acquiesça sans un mot et acheva de la calmer.

Elle s’était endormie depuis un bon quart d’heure, à en juger par l’absence de sanglots, lorsque la relève vint. Il cessa de lui caresser les cheveux, mouvement machinal sans doute hérité de sa mère, et alla la coucher aussi délicatement que possible dans une salle dortoir. Au moment de refermer la porte, il laissa tomber un dernier regard sur le frêle corps endormis.

Et fanart pour finir. C'est un habitué, Alab, qui nous fournis celui de ce soir (inspiré du chapitre 18)

01/08/2008

Ecologie mon amie: XIX

Suite de l'histoire prenante.
On recommence par un peu de musique

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Ensuite, le chapitre proprement dit

XIX

Une table avait été dressée au milieu du forum. Il y siégeait seul, s’occupant de l’accusation et du jugement, tandis que trois avocats avaient été choisis pour défendre les conjurés.
Le réquisitoire du premier avocat, Thomas, concernant son client, François, fut écouté et en étonna plus d’un, à commencer par le juge et l’accusé. Thomas n’était en effet pas franchement brillant, et avait entamé des études de droit par défaut plus qu’autre chose. Il obtient cependant une peine minime –excuse publique et garde obligatoire- pour son client, tant son éloquence avait marqué.
L’ancien chef passa ensuite, et Guillaume lui concéda la circonstance atténuante de la perte de son statut au profit des nouveau venu. Il écopa des mêmes devoirs civiques que François, et fut placé en binôme avec lui, prenant la place laissé vacante par Eudes. Enfin vint le tour d’Olivier.

Son attitude nonchalante avait laissé la place à un regard de défit emplis de promesse de vengeance. Il avait visiblement soif de pouvoir et de reconnaissance, et fit comprendre à Guillaume qu’il n’était pas prêt de s’arrêter, quoi qu’il arrive. Ce dernier, plutôt calme et clément au début comme pour les premiers procès changea totalement d’état d’esprit, et s’énerva contre Olivier. La peine ne se fit pas attendre, et il ordonna de l’enfermer immédiatement, avec juste une carafe d’eau, dans le placard cellule, et qu’on l’y laisse croupir pendant un mois. Alors que l’avocate de ce dernier, Lucie, le suppliait d’être clément, il explosa, libérant la colère qui sourdait en lui depuis le début.
« Cet enfoiré a buté Eudes ! Et si on n’avait pas besoin de s’unir pour survivre, je le foutrais dehors sans ménagement. C’est ce genre de gros connards qui ont tués nos familles !»
A ces mots, elle blanchit et s’éclipsa. Dans un coin derrière lui, sa coéquipière sanglotait.


Et pour finir, deux magnifiques fanart de Villard, fait avec South Park Studio






































Merci Keupain (j'espère que vous reconnaitrez)