08/08/2008

chapitre 24

Comme hier, une note postée tôt. Comme hier, pas le temps de la faire à 21h30/22h.
Enjoy, donc

Musique


Texte


XXIV

Le bruit d’une forte pluie battant sur les vitres le réveilla. Au peu de lumière filtrant par les interstices des fenêtres, il devina que l’aube n’était pas encore arrivée, et le cadran de sa montre affichant sept heures vingt lui confirma les faits. Il remarqua alors que sa couche était aussi occupée par un frêle corps blond, et se remémora alors les évènements de la veille au soir. Elle l’avait d’abord remercié, puis, alors qu’il s’embrouillait dans des explications justifiant qu’il n’avait rien d’exceptionnel, elle l’avait embrassé tendrement sur la joue. Il avait alors dérapé. Il fut cependant soulagé de voir qu’elle était vêtue, et que leur liaison n’avait visiblement pas été consommée.
Il se leva doucement, pour ne pas la déranger, et sortis de la salle. Les couloirs étaient déserts et silencieux, la pluie s’étant calmée, mais la garde n’avait visiblement pas faiblie, et il salua les préposés en passant. Il réalisa alors qu’il s’était levé à potron-minet, et qu’il avait au minimum quinze bonnes minutes avant d’obtenir un ersatz de repas. Il passa donc aux toilettes les plus proches afin de se faire un brin de toilette, et, après avoir ajouté quelques buches au foyer central, proposa une partie de cartes aux deux gardiens. Le cœur n’y était pas, mais ca avait le mérite de faire passer le temps, et, disposés tel qu’ils étaient, chacun d’entre eux voyait les entrées à protéger. Puis, après que le restant des troupes ait commencé à se lever, ils expédièrent un repas frugal et recommencèrent la monotone routine de la répartition des taches.
Une fourgonnette avait heureusement été trouvée à proximité, mais malheureusement ils n’en possédaient pas les clés. Ils en avaient pourtant besoin pour aller chercher de la nourriture et des vêtements à l’hypermarché du coin. Le petit groupe de cinq destiné a cette tache dangereuse, composé entre autre de Guillaume et Delphine, mit une demi-heure à faire démarrer le moteur grâce aux fils de contact, puis, armés des pistolets, de quelques armes tranchantes et du Flash Ball, ils parcoururent la centaine de mètres qui les séparait de leur objectif. Pour une fois, le hasard fit bien les choses : comme les attentats avaient eu lieu en pleine journée, les rideaux métalliques n’avaient pas été baissés, et ils purent s’engager sans trop de mal a l’intérieur du magasin avec leur véhicule.

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