17/08/2008

Dernier chapitre

Bon, dernier chapitre de l'acte deux.
Je ferais au moins une note break entre l'acte deux et l'acte trois. Après, j'ai pas l'impression d'avoir beaucoup de lecteurs assidus (plus de commentaires depuis quelques temps, plus de fanart, 4 visiteurs/jours...)

Ca pourrait etre l'occasion de faire du différent pourquoi pas, enfin....

Musique



Chapitre

XXIX

Le diagnostique qui tomba fut très fortement en demi teinte. Tout d’abord, Arthur n’avait pas remarqué de nécrose au niveau de l’abdomen de Delphine, contrairement à Eudes et aux non morts, ce qui était plutôt bon signe, mais le fait qu’elle avait perdu beaucoup de sangs et qu’il était impossible de prévoir une quelconque évolution de son état ne présageait rien de bon. Elle n’avait pas pu parler plus de deux minutes avec Arthur et Guillaume avant de retomber dans un demi coma. Ce dernier s’en voulait beaucoup de l’avoir exposé alors qu’elle n’était qu’une frêle enfant –elle n’avait réellement que deux années de différence d’âge avec lui- et il tint à rester à son chevet, silencieusement, à s’en vouloir pour n’avoir pu la protéger. Dehors, tandis que les corps des cinq personnes tombées au combat, parmi lesquelles figuraient René et Charlotte, étaient mis à l’écart pour être enterré, un tas fut dressé avec les autres cadavres puis incendié. La clôture avait été réparée tant bien que mal, et déjà la vie s’accrochait pour reprendre ses droits.
Il refusa de déjeuner, restant prostré au chevet de son amie, dans l’infirmerie scolaire transformée en dispensaire de fortune. Il y avait vu défiler pas mal de monde, souvent pour des brulures consécutives aux Molotov, et s’était renseigné sur l’état global de la troupe. Malgré les cinq morts, le nombre des blessés à cause des attaquants n’était que de quatre, dont un autre dans un état proche de celui de Delphine.
Vers 16 heures, alors qu’il venait une nouvelle fois de refuser une portion de nourriture, il entendit un mouvement de foule en provenance du forum. Il sortit, intrigué, et vit que les combattants étaient à nouveau sur le pied de guerre. Un petit groupe d’une vingtaine de non morts étaient en approche, et ils s’apprêtaient à les repousser à nouveau. Soucieux de protéger le camp, il se prépara lui aussi au combat. Une haine nouvelle soudait les soldats de fortune, unis contre les frères de ceux qui avaient fait tomber leurs amis le matin même, et ils se mirent en position de combat, dans l’attente de l’arrivée, par le nord cette fois, du petit contingent. Mais, alors qu’ils s’apprêtaient à recevoir convenablement un petit groupe, ce fut une armée encore plus considérable que celle qui avait été repoussée le matin qui arriva en glapissant et en courant.
Le branle bas le combat fut général. Les combattants traversèrent en trombe le forum, non plus la fleur au fusil mais la queue entre les jambes. Il couru chercher Delphine, inanimée, et Arthur pour lui prodiguer des soins en route. Alors qu’il faisait demi tour, il fut saisit par Olivier qui voulait lui aussi fuir. Voyant ses chances de survie compromises par quelqu’un qu’il abhorrait, Guillaume le poussa violement d’un coup de pied vers les assaillants. Puis, se ruant vers une voiture, il eu l’heureuse surprise de voir que celle où Tanguy était montée comprenait aussi comme passager Manu et son amie Sophie. Bondissant à l’arrière avec le médecin de la troupe, ils mirent les gaz en direction de Rennes, où ils pourraient être à l’abri.

Bonne lectures aux quelques visiteurs irréductibles

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