19/09/2008

Vendredi tard dans la nuit

Une petite note juste avant d'aller devant la télé (Plan 9 est diffusé ce soir sur Arte, génial )

Musique


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Chapitre

XXXVI

Les deux survivants barricadèrent tant bien que mal la porte, et se rendirent compte que cet acte venait de réduire un peu plus leurs chances de survies. Ils étaient en effet enfermés au premier étage d’un building, dans une pièce où les seules issues étaient une porte et un vasistas, sans aucune nourriture pour entretenir l’espoir d’un siège long, et, dernier mais non des moindre, en présence du cadavre de Delphine. Celui-ci, toujours enveloppé dans son drap, était, aux dires de Tanguy, rien de plus qu’une épée de Damoclès planant au dessus de leurs têtes, du fait que la mort de celle-ci avait été causée par un non mort, et qu’elle risquait donc de revenir. Guillaume réussit toutefois a le convaincre du contraire, par des éléments physiques évidents. Elle n’avait en effet pas nécrosée suite à sa blessure et, bien que morte douze heures avant Sophie, elle ne s’était pas transformée en monstre. Tanguy allait répliquer quelque chose quand des coups sourds contre la porte les ramenèrent à la réalité.
Ceux de dehors essayent en effet de défoncer la porte, et les bruits qui se provenaient de celle-ci n’avait rien de rassurant. Il semblait que les assaillants avaient trouvés un objet dur pour faire office de bélier, et les râles de colère se faisaient toujours plus présents dans la pièce exiguë.
Tanguy avisa alors que la moto en état de marche qu’ils avaient trouvée en début d’après midi était garée à quelques mètres de leur emplacement actuel. Remarquant aussi qu’aucun non mort ne semblait présent dans la ruelle où elle se trouvait, il proposa a Guillaume de tenter de s’enfuir par la fenêtre, et de chercher après coup à trouver un lieu sur. Leur position était de toute façon trop mauvaise pour qu’ils risquent quelque chose de pire à tenter le Diable. Tanguy sortis donc péniblement par l’étroit vasistas, et couru d’une traite vers leur porte de sortie de l’enfer.
Son camarade pris une autre décision. Il fit un signe de la main à son ami, lui expliqua qu’il préférait couvrir sa fuite, et que de toute façon, ils auraient sans doute déséquilibrés la vieille machinerie en montant à deux dessus. Il ferma alors la vitre, coupant cours aux protestations de Tanguy, et, tandis que la porte poussait ses derniers grincements de mécontentement, jeta un ultime regard au petit corps sans vie étendu à ses cotés avant de faire face à son destin. Il était de toute façon trop gros pour sortir ainsi avant l’arrivée des attaquants.



Bonne lecture, et bonne nuit

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