18/09/2008

Un jeudi ordinaire

Et un titre ordinaire pour cette note qui n'y déroge pas
Fêtons tout de meme le grand retour de Baba parmis les vivants, après deux semaines sans bécane valide

On reprend les héros ou on les avait laissés, allez zou!


Musique


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Chapitre

XXXV


Ils étaient tous dans un état de fatigue extrême suite aux affrontements, et de fait plusieurs dormaient quand Manu, qui montait la garde, les réveilla. Les mêmes gestes rapides furent répétés, le groupe se remis en joue dans la direction de la porte, et ils s’apprêtèrent à essuyer la troisième vague d’assaut en six heures.
Une horde hurlante, aussi terrifiante qu’a chaque fois, jaillis à nouveau de l’entrée, et les dernières balles ne furent pas suffisantes à les faires reculer. En moins de deux minutes, ils en étaient réduits à se battre au corps à corps, sans toutefois tomber dans une impression d’encerclement. Cependant, la fatigue tétanisaient les muscles, et les coups se faisaient moins surs, permettant à l’attaquant d’esquiver.
Ils durent alors céder du terrain, se réfugiant derrière une seconde ligne de défense constituée de meubles elle aussi, et continuèrent à se battre pour leur vie contre une armée toujours plus grosse de non morts. Mais là aussi, il fallu céder du terrain, et commencer à songer au repli vers les salles plus sur des étages.
Manu remarqua alors que quelques non morts avaient déjà commencés à prendre pied sur l’escalier, et il se rua vers eux, permettant aux trois autres de s’échapper. Ils combattaient comme un beau diable, versant cent fois le sang d’autrui avant de faire couler le sien, et un monceau de corps sanguinolents se fit sous ses pieds. Sa vue, cependant, n’était pas des meilleures, car comme il repoussait les non morts qui arrivaient en face, il se dirigeait à reculons vers l’escalier. L’un de ses attaquants tenta alors de le prendre à revers, et, tandis qu’il l’envoyait ad patres, la meute se jeta sur lui. Un hurlement terrifiant clôt définitivement la série de victoire de celui-ci tandis que cents corps se repaissaient de sa chair et de ses os.
Les derniers survivants fuirent alors, et prirent le partis de s’enfermer dans une salle sécurisable et défendable : la pièce ou gisait les deux mortes de la journée. Très vite, les assaillants étant à leurs trousses, ils coururent vers la porte salvatrice, et Arthur le premier ouvrit la serrure à clé. Une expression de surprise teintée d’horreur se figea a jamais sur son visage, tandis que Sophie, transformée en non morte, lui sautait au coup. Guillaume et Tanguy la repoussèrent violement de son plat du jour et, à la quantité de sang perdue par Arthur, s’enfermèrent à double tour en laissant le malheureux dehors.


Bonnes nuit aux irréductibles lecteurs ainsi qu'aux personnes qui passent ici comme ca par hasard ;)

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