21/09/2008

Note dominicale

Suite a un plantage de connexion chez moi, la note que je m'apprétais a envoyer hier soir n'a pas pu etre finie
Donc, en quelque sorte, c'est une note en retard
Il est temps maintenant de clore la petite histoire pour laquelle j'avais créé ce blog (et que personne ne lit

Musique


Découvrez Laibach!


(je voulais mettre celle ci au début, mais elle est pas sur deezer)



Chapitre

XXXVII


Il fit face aux attaquants quand la porte rendit l’âme dans un bruit sinistre. Ceux-ci, piétinant les corps de leurs frères qui avaient servis de béliers, se ruèrent vers lui en mugissant. Il leurs fit comprendre dans la douleur qu’il n’abandonnerait que dans la mort, en digne Horatius Cocles des temps modernes. Il fauchait en effet plusieurs non morts à chaque coup de hache dans le tas qu’il donnait, augmentant à chaque fois la colère des survivants.
Soudain, une gigantesque explosion ébranla le bâtiment, suivit de prêt par des glapissements et des bruits de moteurs. Par la fenêtre, il put voir que le groupe électrogène du bâtiment avait sauté, il ne savait comment, mais il savait qu’il y avait du Tanguy la dessous. Cette diversion eue pour effet de diminuer le nombre de ses opposants, une partie descendant en courant à la poursuite du fuyard. Mais il était loin d’être tiré d’affaire, faisant toujours face à une trentaine de non morts.
Ses bras commençaient à le faire atrocement souffrir, mais il continuait de balancer sa hache à droite et à gauche sur ses attaquants, se retrouvant inondé de sang. Il reculait cependant, ayant du mal à tenir la distance, et les non morts se firent petit à petit moins pressants, dans l’espoir sans doute de l’acculer dans un angle avec de moindres pertes. Il le savait, mais il ne pouvait échapper au piège qui se refermait sur lui. Il était de toute façon trop faible pour tenter une sortie, et de toute façon, vers où fuir à pied ?
Il ne lui restait plus qu’un mètre de distance environ avec le mur du fond, place déjà occupée par le corps de Delphine, quand une nouvelle venue fit son entrée dans la pièce. Il reconnut au premier coup d’œil Sophie, qui était couverte du sang d’Arthur. Il laissa exploser alors sa colère, et, tel un des mythiques Berserk, il fonça en hurlant vers elle. Mort pour mort, autant venger un vieil ami. Sophie évita sans peine les coups désordonnés de hache, contrairement à deux de ses petits camarades, et profita du temps de retour de la lame pour pousser violement guillaume, qui trébucha sur le cadavre.
Il saisit le Beretta de la morte, en dernier recours, et tira les deux dernières balles du chargeur en direction de Sophie. Celles-ci, sans doute mal tirés, ne firent quasiment aucun effet sur Sophie, qui continua de s’avancer vers lui. Un rictus de contentement s‘affichait sur son visage, consciente du fait que Guillaume n’avait plus aucunes échappatoires.
Il s’effondra en sanglot, abandonnant tout courage et toute dignité face à la mort. La peur oppressait sa poitrine, et il en vint à prier, les yeux fermés, qu’un dieu quelconque pose les yeux sur lui et le sauve d’une quelconque manière, regrettant de ne pas être dans un film. Il eu alors le sentiment d’être frôlé au visage par les plumes d’un ange, et ouvris les yeux suite à ce déplacement d’air.
Sophie lui faisait toujours face, mais son rictus l’avait quitté. Elle regardait un point fixe, au dessus de la tête de Guillaume, avec une expression de surprise totale. Une gerbe de sang vint annoncer l’arrivée de l’archange de l’apocalypse, et Sophie s’effondra. Sa tête roula sur le coté tandis que Delphine déchiquetait consciencieusement le corps, afin de se nourrir. Les autres non morts se tenaient à distance respectueuse du repas, comme si ils avaient sentis que toute approche aurait été à leurs risques et périls. Une fois repue, elle se retourna vers Guillaume, et le fixa dans les yeux. Celui-ci, tétanisé, eu quand même un léger sourire à voir sa compagne. Elle s’approcha alors lentement de lui, et l’embrassa tendrement, dans la lueur des flammes consécutives à l’explosion. Puis la nuit éternelle tomba.


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