02/09/2008

Septembre: le mardi c'est écologie

C'est la rentré (O RLY?), donc l'occasion de refaire quelques notes après une petite semaine de vacances bien méritée.
Ce blog va quelque peu se transformer dans les prochains jours. Il y aura sans doute une modification des graphismes (légère, vu que j'y connais rien), ainsi que quelques petits changements a droite a gauche...

'fin bref, ca va évoluer.
Sinon, j'ai un petit projet en tête. Peut etre pas de quoi faire 50 notes, mais qui sait...

On finit ce qui a été commencé? C'est parti pour l'acte trois!

Musique (spéciale dédicace à Baptiste pour celle là)


Découvrez Rammstein!


Chapitre

XXX

Il semblait, aux vues de l’état de la route et des bâtiments, que Rennes avait subit une attaque en règle suivie de bombardements aériens. Beaucoup de bâtiments du centre ville avaient en effet brulés dés le premier jour, et les carcasses de voitures criblées d’impacts de balle rappelaient à tous que l’armée était intervenue, et s’était montrée impuissante à repousser l’invasion. Ce fut donc dans un décor de film apocalyptique de série Z, sans les bikers fous à moto tunée, que le groupe arriva sur République. Ils étaient totalement désorientés, tant plus rien ne ressemblait à leurs souvenirs. L’un d’entre eux proposa alors de faire une pause et de voir ce que chacun voulait faire.
Deux choix étaient présents pour les six survivants. Le premier, évident, était la fuite. Ils pouvaient très bien continuer à rouler, jusqu’à ce qu’ils trouvent un endroit sur, ou encore prendre la direction de l’aéroport. La seconde solution était de continuer à se planquer, et de tenter de survivre en petit groupe quasi tribal. La première solution fut écartée bien vite. Tout d’abord, comme le fit remarquer Guillaume, aucun d’eux ne savait comment pouvait se piloter un avion, et il y avait des morts plus exaltantes que de finir en steak haché sur un tarmac. Et puis, la fuite sembla compromise quand le moteur rendis subitement l’âme, en mal d’essence.
Ils se risquèrent alors, tenaillés par une oppressante envie de vivre, à sortir de l’habitacle. Le froid piquant de la nuit les sortis de leurs songes, et il fallu alors se décider en vitesse sur l’attitude à adopter. Aucun d’eux n’avait envie de tenter de faire démarrer une voiture grâce aux fils de contacts, car ils savaient bien que même dans les meilleures conditions possibles, ca leur aurait pris une bonne vingtaine de minutes. Remarquant le peu d’armes et de munitions qui leurs restaient pour survivre, Guillaume proposa qu’ils aillent se réfugier dans un bâtiment proche de l’armurerie où ils s’étaient servis pour la première fois.
Ils descendirent alors Delphine, dont l’état ne s’était absolument pas amélioré, de la voiture, et se mirent en route, tandis que Tanguy se servait abondamment en pain dans un kebab proche afin de nourrir le petit groupe. La progression fut relativement difficile, tant ils essayaient de rester un tantinet discrets pour ne pas attirer leurs ennemis, et, l’état de fatigue n’aidant pas, ils tournèrent en rond plusieurs minutes par faute du peu d’éclairage dans la nuit, beaucoup de lampadaires ayant grillés. Enfin, peu avant minuit, ils arrivèrent dans l’entrée de la tour sombre de France télévision, à l’angle du TNB. Harassés par le froid et la faim, sur les nerfs après les évènements de la journée, ils brisèrent une vitre et s’installèrent comme ils purent. Chance pour eux, le bâtiment se révéla désert de toute présence étrangère au groupe.


Bonne lexture

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