16/09/2008

Mardi soir, espoir

Allez, hop hop hop, on enchaine les notes
Suite à la prestation de hier (6 visites, j'avais pas eu ca depuis...), on va continuer la reprise en main.
Pis bon, ca ne fait que me discipliner ces mises a jour régulières

Espoir de quoi, me demanderont les rares qui lisent le titre de la note.
Espoir de réussite, de succès en amour aussi, en gros l'espoir d'accomplir le rève de quasiment chaque homme: thune et nénétte bien roulées

Trève de blablatage, ze chaud meuste go one


Musique


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Chapitre

XXXIV

La montre de Guillaume affichait vingt et une heure passé de trois minutes quand la seconde vague d’assaut fit son entrée. Plus disciplinée que la première, ils furent moins gênés par le rétrécissement causé par la porte, mais butèrent dans un premier temps sur la barricade de meubles entassés pour entraver leur progression. Les balles des défenseurs fusaient dans l’air froid tandis que les mouvements rapides de l’assaillant était rendus impossible. La dizaine de Molotov restants fut tirée, mais malheureusement n’atteignis pas les succès escomptés. Il semblait en effet que les non morts développaient une forme d’intelligence de groupe, qui rendait l’utilisation des mêmes techniques invalides au long terme. Mais les tirs de chevrotine avaient toujours le même impact définitif à bout portant en pleine tête.
Ils furent cependant obligés de céder du terrain face au groupe assaillant, qui, par sa supériorité numérique, s’imposait face à eux. Ils durent sortir les armes blanches et trancher dans le tas. Le sang des non morts inondait leurs vêtements et collait aux lames tandis que celles-ci se balançaient en accomplissant leur travail mortifère. L’ironie du sort apparue alors à Guillaume : lui qui rêvait de se consacrer au droit pour la suite de sa vie, était en train de commettre des actes qui normalement étaient passibles de l’inculpation de meurtre. L’entropie propre à l’humain avait même affectée les valeurs de bases de chacun des quatre survivants.
Ils voyaient les rangs ennemis se refermer sur eux, et la rage de vivre s’empara alors d’eux. Celle-ci, décuplée par la haine des crimes commis par leurs attaquants et la perte de plusieurs compagnons, les poussa dans leurs derniers retranchements d’humanité. Toujours plus violement, ils tranchaient les bustes, écrasaient les têtes des ennemis à terre et massacraient sans pitié ceux qui se dressaient contre eux. Cette méthode fit recette, car les non morts cédèrent du terrain avant de fuir une fois de plus.
Ils renforcèrent alors leur barricade et remirent un tour de garde obligatoire. Ils profitèrent de l’accalmie pour se débarbouiller un peu du sang qui coagulait sur eux, pour nettoyer leurs lames qui s’émoussaient a force de trancher de l’os, et pour faire le tour des munitions. Celles-ci avaient diminués comme peau de chagrin au cours de la bataille, et ils avaient à peine de quoi tenir face à une vingtaine de non mort si ceux-ci revenaient. De plus, ils ne possédaient plus une seule bombe incendiaire digne de ce nom, et n’avaient apparemment pas de quoi en refaire à protée de la main.
Le cessez le feu fut aussi un moment d’examen médical attentif, afin de vérifier si ils n’avaient pas été blessés durant l’affrontement. Mis à part quelques ecchymoses, l’état des troupes était satisfaisant, et ils se restaurèrent frugalement, appréhendant la nuit qui se profilait.


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