15/09/2008

Retour au Lundi

Quelques jours sans note pour cause de fac entre autre (et de "autrechoseafairequetenirmonblogajour" aussi)
Je vais quand meme tenter de maintenir un rythme de mise a jours relativement soutenu

Musique


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Chapitre

XXXIII

Le branle bas le combat était palpable. Ils se regroupèrent dans le hall de façon afin pouvoir avoir les assaillant selon le plus d’angles possibles, l’entrée faisant comme un goulet d’étranglement. Ils pointèrent leurs armes vers la porte, excités d’en découdre, et attendirent que les non morts passent à l’attaque. Ceux-ci ne se firent pas prier, et foncèrent vers les survivants dés qu’ils furent repérés.
Une grêle de balle s’abattît alors sur eux. La peur des premiers affrontements avait laissée la place à la colère froide des vendettas, et aucun des défenseurs ne laissait entrevoir une émotion en tirant sur les assaillants. Une trentaine succomba face à la chevrotine et les balles de 22 long rifle, puis, alors que le front se rapprochait un peu plus à chaque non mort tombé, les vivants changèrent de tactiques. Ils déposèrent vite leurs armes à feu, et lancèrent des Molotov qui avaient été préparés le matin même. Cette idée fut un succès, et les non morts tombèrent comme des mouches.
Mais un attaquant ne l’entendait visiblement pas de cette oreille, et, tandis que ses camarades tombaient au champ d’horreur, il se rua vers Sophie et la blessa relativement profondément au coup. La malheureuse eu un geste de recul, le sang commençant à s’échapper par la plaie, tandis que le non mort fit ce qui sembla un rictus. Celui-ci ne dura cependant pas assez longtemps pour être réellement identifiable, car Manu lui tira une cartouche de chevrotine à bout portant. Les non morts se replièrent alors, laissant une cinquantaine des leurs sur le carreau, tandis que les vivants portaient secours à leur blessée.
Sophie était livide, comme si la blessure qu’elle portait au coup la rendait déjà exsangue, et l’examen que lui fit Arthur révéla qu’elle avait déjà perdu une bonne quantité de sang. Il semblait, en effet, qu’une des jugulaires avait été tranchée par le coup, et qu’à moins d’un miracle, celle-ci était condamnée à y rester, vu le peu de matériel présent. Toutefois, afin de ne pas la laisser mourir sans soins, la blessure fut nettoyée puis cautérisée avec les moyens du bord.
Pendant qu’Arthur et Manu veillaient sur Sophie, Guillaume et Tanguy déplacèrent le corps de Delphine dans une petite salle à l’écart, afin de récupérer le bureau où elle gisait pour le transformer en obstacle défensif. Ils firent de même avec plusieurs autres meubles, afin d’encombrer le plus possible la porte, puis firent l’état des lieux des réserve. Enfin, alors que Tanguy montait la garde, guillaume passa rendre un dernier hommage à Delphine. Les derniers rayons du jour tombaient sur quelques mèches blondes qui dépassaient du drap, comme si la nature avait voulu rendre cet instant théâtral, mais il n’eu le temps d’en profiter pleinement, car il fut dérangé par Tanguy et Manu. Ceux-ci, l’air consterné et attristés, amenaient une compagne d’infortune à Delphine. Sophie était en effet décédée de ses blessures, et Guillaume céda la place à Manu afin que celui-ci se recueille aussi. Ce fut alors qu’Arthur revint en courant et leur cria simplement
« ils reviennent ».

Eclatez vous bien

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