Samedi soir...

Hum

Et si on faisait un peu d'humour?

Un jeune curé, très angoissé, et après avoir été incapable de prononcer un seul mot le jour de son premier sermon, demande conseil à l'archevêque pour être à la hauteur le dimanche suivant. Ce dernier lui conseille de se verser quelques gouttes de vodka dans un grand verre d'eau pour être plus détendu.
Le dimanche venu, le jeune prêtre se sentit si bien qu'il aurait pu parler n'importe où, de n'importe quoi.
De retour à la sacristie, il trouve une lettre laissée par l'archevêque, ainsi rédigée : "Mon fils, la prochaine fois, mettez quelques gouttes de vodka dans un grand verre d'eau, et non quelques gouttes d'eau dans un grand verre de vodka. Ensuite, je vous fais part de quelques observations afin que ce que j'ai entendu aujourd'hui ne se reproduise pas.

1. Il n'est nul besoin de mettre une rondelle de citron sur le bord du calice.
2. Evitez de vous appuyer sur la statue de la Sainte Vierge et surtout, évitez de la serrer dans vos bras et de l'embrasser.
3. Il y a 10 commandements et non 12.
4. les apôtres étaient 12 et pas 7, et aucun n'était nain.
5. nous ne parlons de Jésus Christ et ses apôtres comme "J.C. & Co"
6. nous ne nous referons pas à Judas comme "à ce fils de pute "
7. vous ne devez pas parler du pape en disant "le Parrain"
8. Ben Laden n'a rien à voir avec la mort de Jésus
9. l'eau bénite est faite pour bénir et non pour se rafraichir la nuque
10. ne célébrez jamais la messe assis sur les marches de l'autel
11. les hosties ne sont pas des gâteaux apéritifs à consommer avec le vin de messe
12. les pécheurs iront en enfer et non "se faire enculer"
13. l'initiative d'appeler les fidèles à danser était bonne,mais pas celle de faire la chenille dans toute l'église
14. l'homme assis près de l'autel auquel vous vous étés référé comme "le pédé" et "le travelo en jupe", c'était moi.

Sincèrement, l'archevêque.
PS : Jésus n'a pas été fusillé


Maintenant qu'on est chaud, toussa, ben... enjoy

III

Ce fut aux alentours de 17h que la faim se fit sentir. Vincent termina alors son sandwich, qui meublait le petit frigo de l’appart, et se rendit compte qu’il n’y avait plus que deux yaourts comme seule nourriture. Il prit alors contact avec son collègue, toujours absorbé par le retapage de ses cours.

« T’as pas fais les courses ?
- Pourquoi serait-ce à moi de les faire à chaque fois ? Tu paye un demi-loyer, comme moi, et tu ne va pas me dire que c’est ce que tu fais de tes journées qui t’empêches de les faires…
- Bastien, t’es un casse burnes de premières ! Je suis persuadé que c’était ton tour !
- Peut être… Mais je ne t’ai pas réveillé en rentrant ivre à deux heures du matin… »

La dispute fut heureusement interrompue par une sonnerie à la porte. C’était Pierre-Yves, un de leurs camarades habitant non loin, et, bien qu’il soit particulièrement lourd, Vincent lui ouvris avec bonheur.
« Salut le vieux couple ! A quand le P.A.C.S ?
Aucun des deux ne réagis verbalement, tant la « plaisanterie » était éculée, et Pierre-Yves enchaina devant ce bide total sur l’origine de sa présence.
-On fait un truc samedi chez moi, avec alcool, chicha... le cocktail habituel quoi. Vous seriez libre ?
-Vous ? répondit interloqué Vincent
-Ben ouais, vous deux… Ma copine aime beaucoup les soirées en couple, c’est la mode pour éviter les relous à ce qu’y parait.
-On va réfléchir, répondit sèchement Vincent en claquant la porte.

Rien ne l’excédait plus que Pierre-Yves, la bouche en cœur, balançant des vannes à deux balles que même un collégien trouverait lourdes. Cependant, comme une soirée alcoolisée se refusait difficilement, il savait d’office qu’il accepterait. Il prévint rapidement son collègue, pour le préparer psychologiquement à être réveillé tôt dans la matinée du dimanche, inscrivit vite fait la bouffe et l’alcool vital sur un morceau de papier, et descendit faire les courses.
Dans certains domaines, les boissons chiffrant plus de 5° entre autre, il n’aimait pas refourguer les courses à Bastien.

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