26/11/2008

Note fissa

Désolé de l'absence de note entre samedi et aujourd'hui, mais je dois avouer que j'ai été très pris par du boulot.
En plus, je passe mon code demain, donc ca va pas etre pour ce soir la super note de la mort qui tue.

Donc une ptite vid, un texte, et vala. Je ré uppe jeudi ou vendredi



IV

Le jour venu, ils arrivèrent à la soirée vers 21h. Bastien avait tenu à l’accompagner, fait pour le moins étrange, sans doute pour ne pas être réveillé par un retour en fanfares à 3h du matin.
Ce fut un Pierre Yves hagard, visiblement attaqué à autre chose que l’alcool et la chicha, qui leur ouvris la porte. A son accueil chaleureux (« Ayet ! Vla les homo »), Vincent préféra ne rien répondre, et porta les bouteilles d’alcool amenés à la cuisine.
Il déposa bien en évidence une bouteille de Vodka second choix et une de Gin sur la table, ce qui fit réagir Pierre Yves par une moue assez écœurée. Vincent était en effet un des rares à priser cette boisson, et c’était dans le but d’avoir une valeur refuge au cas où la soirée finirait seul qu’il en prenait une bouteille a chaque fois. Puis lui et son colocataire entrèrent pleinement dans la soirée.

La soirée tournait depuis un peu plus d’une heure, et il était sur le point de conclure avec une charmante brunette rencontrée autour d’une cigarette sur le balcon, lorsqu’une série de beuglement se firent entendre. Le maitre de maison et deux de ses amis, au facies peu avenant, étaient en train de prendre à partie une personne qui visiblement leur déplaisait. Vincent se dirigea avec sa nouvelle amie vers l’endroit de la prise de bec, et remarqua que la cible des trois hommes éméchés n’était autre que Bastien. Alors que fusait un « pédale ! » et un « gros gay ! » Vincent fut alors remarqué par un des amis de Pierre Yves

« Hé les gars ! Vla la copine qui se ramène. P’tet qu’il va lui rouler une pelle ! »
Il ignora le sarcasme et tendit une main avenante vers son camarade, ce qui énerva passablement la grosse brute.
« Steevy, quand je te cause, tu réponds ! »
Il ne se fit pas prier, et lui envoya un coup de latte dans l’estomac. La soirée se transforma alors pugilat monstrueux, et Vincent ne put qu’ordonner à Bastien de ramasser leurs bouteilles et de filer, avant de se ramasser un crochet du gauche.

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