30/09/2008

Réflexions Nocturnes

Désolé pour la note miteuse de la dernière fois (enfin, 5 visiteurs par jours depuis, j'avais pas fait si bien depuis celle sur "there is she" en aout, enfin bon, c'était vraiment la note "j'existe encore, m'oubliez pas")
On va donc refaire quelques notes plus "sérieuses" (sans pour autant sombrer dans le sinistre)

Tout d'abord, je vais commencer par la dédier à tous ceux qui m'ont connus sur le jeu en ligne ogame.fr. Je sais, c'est le mal, c'est naze, mais c'est extrêmement addictif. Si j'en parle ici, c'est que je prend ma retraite de là bas, après quasiment deux ans de jeu. Ca va certainement me manquer (c'était devenu une réelle drogue a certains moment), mais je ne peux décemment plus continuer a gérer ma seconde vie sur ogame et la fac (surtout que je fais du droit...)

Donc adieu à tous mes collègues ogamiens. Qui sais, peut etre dans une autre vie... (une petite capture d'écran des classement de mon compte que ceux qui connaissent voient un peu à quel point j'ai pu y perdre du temps:/)


Découvrez Barenaked Ladies!



Ensuite, j'aimerais faire une petite dédicace (extrèmement mièvre, mais on ne choisis pas ce genre de sentiments) à une personne qui ne se reconnaitra sans doute pas (je ne sais meme pas si tu me lit, c'est dire...)

Tu occupe mes pensées nuit et jours, je ne rève désormais plus que de toi. Mais tu es comme le renard dans le petit prince: un animal effarouché
Je ne te veux aucun mal, sache le. Je veux juste etre avec toi, te serrer doucement, et vivre intensément nos trop rares instants partagés.

Merci pour cette tribune.
Un peu de musique pour clore cette note presque automnale


25/09/2008

Pourquoi je ne suis pas un maitre bloggeur

Hum, il faut bien se rendre a l'évidence, je suis loin d'etre un grand de la blogosphère (O, Rly?)
Il se peut meme que je ne le devienne jamais (ce n'est pas un grand coup de blues, juste une constatation)

Pourquoi cette réflexion à cette heure de la nuit? C'est simple, c'est parce que je n'ai pas beaucoup de points sympathie

- Je n'appartient pas a une minorité ethnique (roux), contrairement à Boulet

- Je ne sais pas dessiner (toute mon estime a la personne qui devine ce que sont ca et ca) contrairement a paka, Madd ou Lordyoyo

- Mon humour est tout ce qu'il y a de plus classique, contrairement a CerberusXT

- Je ne fait pas de remontage de blog avec les mot "string", "pute", XXX, "hentai", "porno", "nude" comme beaucoup (ben tient, on va voir si ca fait monter mes visiteurs :p)

- Je n'arrive pas à parler de tout mais surtout de n'importe quoi, comme Zali Falcam par exemple

- Je n'ai pas encore commencé a jouer sur mes "complexes" physiques: jeune, étudiant... comme tant

- Je n'arrive pas à me satisfaire de ce que je produit, sans doute par manque de talent, contrairement à J.Heska


A part ca, si tu passe ici, vient croiser le fer avec moi!

P.S: je rajoute un blog, celui de l'excellente Calliopé, dans "Keupains". Merci a Fred de me l'avoir fait découvrir

21/09/2008

Last note

Comme promis, je boucle cette petite histoire de zombis (qui franchement ne fait pas recette:/)


Musique


Découvrez Modern Talking!


Epilogue


L’abbaye Saint Melaine sonna quatre coups. L’aube était encore loin, mais le quartier de la gare en proie aux flammes donnait un halo orangé à toutes les choses. Le jardin du Thabor était totalement silencieux, comme endormis, en cette froide nuit d’hiver.

Une ombre blanche était assise sur un banc, non loin des pigeonniers. Sa chevelure blonde tranchait avec le vert sombre des plantes alentours. Elle semblait attendre quelque chose, ou plutôt quelqu’un, et tournait la tête au moindre bruit. Quelques flocons de neige, chose rare mais si charmante à cette époque de l’année, commençaient à tomber doucement sur les branchages endormis.

Un crissement de gravier caractéristique d’une personne en train de marcher se fit entendre, et se rapprocha de plus de l’ombre. L’homme à son origine, tout de noir vêtu, semblait relativement pressé, et un petit sac en plastique battait à son flanc droit.

L’ombre noire rejoint l’ombre blanche sur le banc, et ils commencèrent à échanger quelques paroles. Puis ils s’enlacèrent tendrement, et, dans l’esprit des fêtes du solstice d’hivers, l’homme révéla son présent à sa compagne. Celle-ci fut touchée de l’attention, et se délecta avec ravissement du cœur encore chaud que son compagnon lui offrait. Lui n’avait de cesse d’admirer le visage gracieux de sa compagne, et songea à leur passé commun. Décidément, la période des fêtes était bien la plus belle de l’année.


Remerciements

-A yann (ryry) et yoan (coincoin), pour m'avoir "poussés" a écrire un truc plus long que d'habitude

- A Baptiste, qui m'a forcé à me magner le train pour écrire (j'aurais a peine 20 chapitres actuellement sans lui)

- A Baptiste (encore lui), Antoine et Quentin pour la relecture

- A Aurélien et Antoine pour les beaux dessins

- A mes amis sans qui tout ca aurait été bien plus chiant

- A tous ceux qui sont passés regarder un peu ce que c'était, qui ont laissés un commentaire ou pas, ainsi qu'a tout ceux que j'ai oubliés de nommer


On enchaine?

Note dominicale

Suite a un plantage de connexion chez moi, la note que je m'apprétais a envoyer hier soir n'a pas pu etre finie
Donc, en quelque sorte, c'est une note en retard
Il est temps maintenant de clore la petite histoire pour laquelle j'avais créé ce blog (et que personne ne lit

Musique


Découvrez Laibach!


(je voulais mettre celle ci au début, mais elle est pas sur deezer)



Chapitre

XXXVII


Il fit face aux attaquants quand la porte rendit l’âme dans un bruit sinistre. Ceux-ci, piétinant les corps de leurs frères qui avaient servis de béliers, se ruèrent vers lui en mugissant. Il leurs fit comprendre dans la douleur qu’il n’abandonnerait que dans la mort, en digne Horatius Cocles des temps modernes. Il fauchait en effet plusieurs non morts à chaque coup de hache dans le tas qu’il donnait, augmentant à chaque fois la colère des survivants.
Soudain, une gigantesque explosion ébranla le bâtiment, suivit de prêt par des glapissements et des bruits de moteurs. Par la fenêtre, il put voir que le groupe électrogène du bâtiment avait sauté, il ne savait comment, mais il savait qu’il y avait du Tanguy la dessous. Cette diversion eue pour effet de diminuer le nombre de ses opposants, une partie descendant en courant à la poursuite du fuyard. Mais il était loin d’être tiré d’affaire, faisant toujours face à une trentaine de non morts.
Ses bras commençaient à le faire atrocement souffrir, mais il continuait de balancer sa hache à droite et à gauche sur ses attaquants, se retrouvant inondé de sang. Il reculait cependant, ayant du mal à tenir la distance, et les non morts se firent petit à petit moins pressants, dans l’espoir sans doute de l’acculer dans un angle avec de moindres pertes. Il le savait, mais il ne pouvait échapper au piège qui se refermait sur lui. Il était de toute façon trop faible pour tenter une sortie, et de toute façon, vers où fuir à pied ?
Il ne lui restait plus qu’un mètre de distance environ avec le mur du fond, place déjà occupée par le corps de Delphine, quand une nouvelle venue fit son entrée dans la pièce. Il reconnut au premier coup d’œil Sophie, qui était couverte du sang d’Arthur. Il laissa exploser alors sa colère, et, tel un des mythiques Berserk, il fonça en hurlant vers elle. Mort pour mort, autant venger un vieil ami. Sophie évita sans peine les coups désordonnés de hache, contrairement à deux de ses petits camarades, et profita du temps de retour de la lame pour pousser violement guillaume, qui trébucha sur le cadavre.
Il saisit le Beretta de la morte, en dernier recours, et tira les deux dernières balles du chargeur en direction de Sophie. Celles-ci, sans doute mal tirés, ne firent quasiment aucun effet sur Sophie, qui continua de s’avancer vers lui. Un rictus de contentement s‘affichait sur son visage, consciente du fait que Guillaume n’avait plus aucunes échappatoires.
Il s’effondra en sanglot, abandonnant tout courage et toute dignité face à la mort. La peur oppressait sa poitrine, et il en vint à prier, les yeux fermés, qu’un dieu quelconque pose les yeux sur lui et le sauve d’une quelconque manière, regrettant de ne pas être dans un film. Il eu alors le sentiment d’être frôlé au visage par les plumes d’un ange, et ouvris les yeux suite à ce déplacement d’air.
Sophie lui faisait toujours face, mais son rictus l’avait quitté. Elle regardait un point fixe, au dessus de la tête de Guillaume, avec une expression de surprise totale. Une gerbe de sang vint annoncer l’arrivée de l’archange de l’apocalypse, et Sophie s’effondra. Sa tête roula sur le coté tandis que Delphine déchiquetait consciencieusement le corps, afin de se nourrir. Les autres non morts se tenaient à distance respectueuse du repas, comme si ils avaient sentis que toute approche aurait été à leurs risques et périls. Une fois repue, elle se retourna vers Guillaume, et le fixa dans les yeux. Celui-ci, tétanisé, eu quand même un léger sourire à voir sa compagne. Elle s’approcha alors lentement de lui, et l’embrassa tendrement, dans la lueur des flammes consécutives à l’explosion. Puis la nuit éternelle tomba.


19/09/2008

Vendredi tard dans la nuit

Une petite note juste avant d'aller devant la télé (Plan 9 est diffusé ce soir sur Arte, génial )

Musique


Découvrez Laibach!


Chapitre

XXXVI

Les deux survivants barricadèrent tant bien que mal la porte, et se rendirent compte que cet acte venait de réduire un peu plus leurs chances de survies. Ils étaient en effet enfermés au premier étage d’un building, dans une pièce où les seules issues étaient une porte et un vasistas, sans aucune nourriture pour entretenir l’espoir d’un siège long, et, dernier mais non des moindre, en présence du cadavre de Delphine. Celui-ci, toujours enveloppé dans son drap, était, aux dires de Tanguy, rien de plus qu’une épée de Damoclès planant au dessus de leurs têtes, du fait que la mort de celle-ci avait été causée par un non mort, et qu’elle risquait donc de revenir. Guillaume réussit toutefois a le convaincre du contraire, par des éléments physiques évidents. Elle n’avait en effet pas nécrosée suite à sa blessure et, bien que morte douze heures avant Sophie, elle ne s’était pas transformée en monstre. Tanguy allait répliquer quelque chose quand des coups sourds contre la porte les ramenèrent à la réalité.
Ceux de dehors essayent en effet de défoncer la porte, et les bruits qui se provenaient de celle-ci n’avait rien de rassurant. Il semblait que les assaillants avaient trouvés un objet dur pour faire office de bélier, et les râles de colère se faisaient toujours plus présents dans la pièce exiguë.
Tanguy avisa alors que la moto en état de marche qu’ils avaient trouvée en début d’après midi était garée à quelques mètres de leur emplacement actuel. Remarquant aussi qu’aucun non mort ne semblait présent dans la ruelle où elle se trouvait, il proposa a Guillaume de tenter de s’enfuir par la fenêtre, et de chercher après coup à trouver un lieu sur. Leur position était de toute façon trop mauvaise pour qu’ils risquent quelque chose de pire à tenter le Diable. Tanguy sortis donc péniblement par l’étroit vasistas, et couru d’une traite vers leur porte de sortie de l’enfer.
Son camarade pris une autre décision. Il fit un signe de la main à son ami, lui expliqua qu’il préférait couvrir sa fuite, et que de toute façon, ils auraient sans doute déséquilibrés la vieille machinerie en montant à deux dessus. Il ferma alors la vitre, coupant cours aux protestations de Tanguy, et, tandis que la porte poussait ses derniers grincements de mécontentement, jeta un ultime regard au petit corps sans vie étendu à ses cotés avant de faire face à son destin. Il était de toute façon trop gros pour sortir ainsi avant l’arrivée des attaquants.



Bonne lecture, et bonne nuit

18/09/2008

Un jeudi ordinaire

Et un titre ordinaire pour cette note qui n'y déroge pas
Fêtons tout de meme le grand retour de Baba parmis les vivants, après deux semaines sans bécane valide

On reprend les héros ou on les avait laissés, allez zou!


Musique


Découvrez Vangelis!


Chapitre

XXXV


Ils étaient tous dans un état de fatigue extrême suite aux affrontements, et de fait plusieurs dormaient quand Manu, qui montait la garde, les réveilla. Les mêmes gestes rapides furent répétés, le groupe se remis en joue dans la direction de la porte, et ils s’apprêtèrent à essuyer la troisième vague d’assaut en six heures.
Une horde hurlante, aussi terrifiante qu’a chaque fois, jaillis à nouveau de l’entrée, et les dernières balles ne furent pas suffisantes à les faires reculer. En moins de deux minutes, ils en étaient réduits à se battre au corps à corps, sans toutefois tomber dans une impression d’encerclement. Cependant, la fatigue tétanisaient les muscles, et les coups se faisaient moins surs, permettant à l’attaquant d’esquiver.
Ils durent alors céder du terrain, se réfugiant derrière une seconde ligne de défense constituée de meubles elle aussi, et continuèrent à se battre pour leur vie contre une armée toujours plus grosse de non morts. Mais là aussi, il fallu céder du terrain, et commencer à songer au repli vers les salles plus sur des étages.
Manu remarqua alors que quelques non morts avaient déjà commencés à prendre pied sur l’escalier, et il se rua vers eux, permettant aux trois autres de s’échapper. Ils combattaient comme un beau diable, versant cent fois le sang d’autrui avant de faire couler le sien, et un monceau de corps sanguinolents se fit sous ses pieds. Sa vue, cependant, n’était pas des meilleures, car comme il repoussait les non morts qui arrivaient en face, il se dirigeait à reculons vers l’escalier. L’un de ses attaquants tenta alors de le prendre à revers, et, tandis qu’il l’envoyait ad patres, la meute se jeta sur lui. Un hurlement terrifiant clôt définitivement la série de victoire de celui-ci tandis que cents corps se repaissaient de sa chair et de ses os.
Les derniers survivants fuirent alors, et prirent le partis de s’enfermer dans une salle sécurisable et défendable : la pièce ou gisait les deux mortes de la journée. Très vite, les assaillants étant à leurs trousses, ils coururent vers la porte salvatrice, et Arthur le premier ouvrit la serrure à clé. Une expression de surprise teintée d’horreur se figea a jamais sur son visage, tandis que Sophie, transformée en non morte, lui sautait au coup. Guillaume et Tanguy la repoussèrent violement de son plat du jour et, à la quantité de sang perdue par Arthur, s’enfermèrent à double tour en laissant le malheureux dehors.


Bonnes nuit aux irréductibles lecteurs ainsi qu'aux personnes qui passent ici comme ca par hasard ;)